À l’aune des légendes humaines, une classe particulière traverse les siècles, ornée d’un couvre-chef révolutionnaire et populaire. Il s’agit de brigands et bandits de grand chemin, souvent regroupés sous le vocable de Robin des bois local/national.
Fort du principe posé par Éric Hobsbawm, historien, comme quoi « Le brigand au grand coeur n’est pas au départ un criminel. Il commence sa carrière de hors-la-loi parce qu’il est victime d’une injustice », la dizaine d’auteur·es regroupée pour ce recueil de nouvelles tente de donner vie, à travers un récit imaginaire, à tout autant de justiciers.
Chacun·e son style littéraire pour des hors-la-loi de diverses origines, de l’Inde à l’Australie, en passant par l’Écosse, la Kabylie, la France ou encore le Chili et l’Italie.
Il est fait honneur à ceux et celles qui, de par leur révolte contre un ordre établi, rééquilibraient les comptes et terrorisaient les puissants. Ces vengeurs, rendaient ainsi justice au peuple en lui donnant force et espoir pour une prochaine révolution. C’est du moins les souvenirs que la culture populaire en a gardés.
Éd. L’Échappée, 2020, 272 p., 19 €