L’autrice, écosociologue, travaille depuis des années sur ce que les gens pensent de la transition écologique. Dans un style très agréable à lire, elle présente dans un premier temps la nécessité de changer. Elle dénonce le poids de l’économie et des stratégies d’externalisation des coûts environnementaux et sociaux et explique alors les limites des indices utilisés pour mesurer le « progrès » avant de détailler les changements que l’on devrait faire pour aller vers un monde viable. Le livre s’ouvre sur une analyse de la finance pour expliquer que ce n’est pas l’argent qui manque, puis déroule des solutions que déjà beaucoup connaissent, avec de multiples exemples québécois (zéro déchet, se nourrir autrement, l’habitat…). Elle rappelle les capacités dont disposent les différents niveaux de pouvoir et les moyens d’action dont disposent les citoyen·nes.
Préface de Dominic Champagne, éd. Écosociété, 2020, 374 p., 25 €