C’est un projet d’antenne-relais dans sa commune qui lance l’auteur dans la rédaction de cet ouvrage. Il ouvre tout de suite le débat en expliquant comment les industriels ont mis en place des techniques pour passer outre les risques sanitaires. Alors que le principe de précaution est maintenant inscrit dans la Constitution, nous continuons à faire comme avant : tant que la preuve du danger n’est pas certaine, on continue à polluer. Cela a été le cas pour les cigarettes, l’amiante, les OGM, le nucléaire, les nanotechnologies et bien sûr la téléphonie sans fil. Dans un deuxième temps, l’auteur rappelle tout ce que l’on sait sur les dangers des ondes électro-magnétiques (téléphone, mais aussi internet et les écrans en général) : dangers pour l’environnement, pour la santé, pour le social, abrutissement des enfants… Un vaste rappel des très nombreuses études qui existent sur le sujet et qui pourtant ne conduisent que très peu de gens à se poser la question du refus de l’usage de ces objets. Un plaidoyer très bien construit qui vous propose de réfléchir globalement en plus d’agir localement. Et une dénonciation de la « neutralité » d’une grande partie de la population qui cautionne ainsi les dérives de l’oligarchie dominante.
Éd. Un jour/une nuit, 2020, 250 p., 20 €