Sans étude d’impact climatique et environnemental ni aucune consultation publique préalable, le gouvernement a décidé d’attribuer des fréquences pour la 5G aux opérateurs téléphoniques dès septembre 2020. Risques sanitaires non documentés, accélération de l’exploitation de ressources non renouvelables, hausse de la consommation de données et de l’usage des télécommunications… La mise en place de cette nouvelle technologie ne fait pas rêver. Alors que mi-septembre 2020, le président de la République voit dans le refus de la 5G des personnes qui « croient au modèle amish », plusieurs organisations ont répondu avec humour. Les Amis de la Terre se sont renommés « Les Amish de la Terre » et ont manifesté avec des lampes à huile devant l’Élysée. Un moratoire est pourtant demandé par beaucoup d’organisations, figure dans les propositions de la Convention Climat, et a été porté par une soixantaine d’élu·es (dont beaucoup de maires écologistes nouvellement élu·es), qui plaident pour la tenue d’un débat démocratique décentralisé.
Contre la 5G, il n’est pas trop tard !
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