Amel a douze ans, ses parents ont été tués, et ses grands-parents décident de lui faire quitter leur pays en guerre. Le voyage va être éprouvant : éloignement de la famille d’accompagnement, camps de réfugié.es, passeurs véreux, naufrage… Elle arrive finalement à Paris, se découvre un don pour la musique et va enfin pouvoir se reconstruire. L’histoire en elle-même pourrait être celle de nombreuses autres réfugiées, mais là, c’est le mode de narration, très graphique (usage très limité de la couleur, calligraphie...), très poétique qui rend ce livre proprement envoûtant.
Éd. Delcourt / Mirages, 2020, 220 p., 25,50 €