Un nouveau monde se fait jour : celui d’un « post-capitalisme » high-tech prétendument collaboratif, horizontal, cognitif et démonétarisé qui fait rêver d’une société débarrassée des contraintes du travail. Certains marxistes et une majorité de libéraux y adhèrent. Les postes de l’industrie comme les tâches des métiers de services seront réalisés, voire encadrés par des logiciels d’intelligence artificielle. Dans cette société, les déclassé·es ne survivront qu’à la merci d’un revenu universel payé par les robots. Tel est le moyen qu’a envisagé le capitalisme pour éviter une crise de surproduction en
s’assurant d’une masse suffisante de consommat·rices.
Éd. Le monde à l’envers, 2018, 79 p., 5 €