L’auteur, pionnier du bio, retrace ici 40 ans d’histoire. Si aujourd’hui on constate la progression du bio en France et dans le monde, il faut se souvenir que dans les années 60, il était vilipendé par la majorité des paysans comme des citadins, voire par les médecins, les agronomes, les nutritionnistes ! Il a fallu s’organiser, créer des circuits de commercialisation, former les agriculteurs, créer des labels, dénoncer les méfaits des perturbateurs endocriniens, des pesticides, de l’azote chimique, du glyphosate, des engrais chimiques. Et maintenant ? Le pari est en bonne voie d’être gagné ! Mais déjà le succès favorise les dérives. Il faut dénoncer les pratiques industrielles de l’agriculture biologique, s’intéresser aux conditions de travail imposées aux agricult·rices, combattre et expliquer encore !
Éd. Terre vivante, 2020, 138 p., 15 €