Toute jeune, l’héroïne du livre se fait traiter de moche par d’autres enfants. Malgré les consolations des parents, elle va vite en faire un important complexe, essayant de comprendre pourquoi seules les belles filles attirent les garçons. Elle va ainsi rester sur la touche jusqu’à ce qu’elle rencontre un groupe de punks plus politiques qui vont lui montrer que la beauté est un argument commercial dans une société consumériste. Elle y rencontre son premier amour. Fréquentant d’autres « mal fichus », elle va choisir de faire un métier en lien avec les handicapé·es, tout en restant célibataire. Toutefois, un jour, elle rencontrera une ancienne copine de classe qui a vieilli prématurément et découvrira qu’avec l’âge, les inégalités de beauté ont tendance à disparaître. Elle trouvera enfin une activité qui la passionne : elle jouera au théâtre des rôles comiques se moquant de celles et ceux qui n’ont comme critère relationnel que l’aspect physique. Belle histoire sur la dictature de la beauté. On pourra regretter toutefois que les questions politiques ne soient que brièvement abordées.
Éd. Marabulles, 2019, 208 p., 25 €