Inspiré du livre du même nom, écrit par Yasmina Khadra et paru en 2002, le dessin animé se déroule sous le régime des Talibans, en 1998. Il parle d’amour, d’idéaux, de répression, mais surtout des droits des femmes... Dès la première scène, Les hirondelles de Kaboul nous transporte au coeur du sujet. La violence est partout, mais les touches d’espoir qui parsèment le film permettent aux personnages (et aux spectat·rices !) de ne pas sombrer dans la résignation. Les trois personnages principaux (un jeune couple, Mohsen et Zunaira, ainsi qu’un gardien de prison pour femme, Atiq) sont attachants. Ils se débattent entre leurs convictions et leur quotidien sous les talibans. Les dessins, les voix et la bande sont doux, ce qui rend l’émotion encore plus grande pour les spectat·rices.
Les Armateurs, 2019, drame/animation, 1h21, France