Comment tenter de nouer le dialogue entre colonisé·es et colonisat·rices pour aller vers des sociétés qui respectent l’autre ? Le livre présente d’abord longuement le travail de l’École de la Paix qui, en Israël, fait se rencontrer des Israélien·nes et des Palerstinien·nes. Les textes montrent l’importance du choix du vocabulaire, de la présence de médiat·rices et les techniques mises au point pour faire prendre conscience aux dominant·es des défauts de leurs engagements, même pour ceux et celles qui ont un engagement militant fort. Le livre présente également des travaux similaires aux États-Unis entre blanc·hes et noir·es, et brièvement en Nouvelle-Calédonie. En postface, le débat est ouvert sur les relations en France entre Beur·es et français·es d’origine. Si le livre est très précis dans les méthodologies utilisées et sur les causes des situations actuelles, il s’aventure moins sur les objectifs que l’on peut atteindre.
Éd. Cambourakis, 2018, 316 p., 18 €