Les « mégafeux », gigantesques feux de forêt, constituent un phénomène récent de par leur ampleur, leur caractère incontrôlable et paroxystique. À 98 % d’origine humaine (dont 30 % d’origine criminelle), ils sont des révélateurs et des avertisseurs sur notre relation dévoyée à la nature. Sur ces bases intéressantes, l’autrice ensuite ne convainc pas en renvoyant dos à dos l’exploitation systématique des forêts et l’attitude consistant à fantasmer une nature vierge. Comme si les deux déterminaient à part égale les politiques environnementales et présentaient les mêmes dangers ! Cependant, un ouvrage riche en informations et réflexions.
Éd. Premier Parallèle, 2019, 193 p., 17 €