Le narrateur voyage dans le futur grâce à une machine à pédales. Il arrive de nombreuses décennies après notre époque. L’arctique a fondu, libérant des gigatonnes de méthane gelé, la civilisation industrielle s’est effondrée, les communications entre les continents ont été interrompues, et quelques groupes d’humains survivent comme ils peuvent. Parmi eux, la cité de Bicyclopolis parvient à survivre frugalement grâce à la ceinture verte qu’elle a réussi à créer autour de la ville, aux techniques conviviales qu’elle a appris à utiliser, au pouvoir de la bicyclette tant pour se déplacer que pour produire de l’énergie. Cependant la cité est mise en danger par une secte de fanatiques du progrès technologique, et elle n’échappe pas à la logique de l’armement et de la guerre. Sans compter l’avancée inexorable du désert… Un récit qui donne à réfléchir aux conséquences de notre mode de vie actuel.
Éd.YIL, traduction de l’étasunien par Kasia Michejda, 2018, 94 p., 20 €