Sept militant·es autochtones ou amérindien·nes (sur les territoires des États-Unis, du Québec, de la Colombie-Britannique ou d’Hawaï) ayant forgé la pensée de l’anarchoindigénisme racontent leurs communautés, leurs parcours, les idées politiques fondatrices de leurs engagements. Après une introduction théorique claire, ces récits nous permettent de cerner toute la richesse de l’anarcho-indigénisme, présenté, plutôt que comme un mouvement ou un courant politique, comme « un projet de rencontre, voire de solidarité et de complicité, entre les anarchistes et les communautés autochtones en lutte décoloniale. » Parmi les questions abordées, celles par exemple des racines non blanches de l’anarchisme, le féminisme dans les communautés autochtones ou encore les apports de Marx dans les luttes décoloniales.
Lux éditeur, 208 p., 2019, 12 €