La famille rom de Ciprian est nomade. Son père est Ursari, c’est-à-dire montreur d’ours. Menacée par les habitant·es d’un village de l’Est de l’Europe, la smala est prise en main par des passeurs qui les aident à venir en France. Mais il faut rembourser le passage tout en vivant dans un taudis. Petits vols, petits boulots permettent de survivre jusqu’à ce que Ciprian, au jardin du Luxembourg, découvre les joueurs d’échecs. Il se prend au jeu, se révèle doué, fait la connaissance d’adultes qui vont l’aider à sortir des griffes de la Mafia. Très belle histoire avec un dessin envoûtant.
Éd. Rue de Sèvres, 2019, 130 p., 16 €