Outré par la condamnation à mort de délinquants qui clament leur innocence, l’avocat Robert Badinter mène un rude combat pour l’abolition de la peine de mort. Nommé ministre de la Justice par François Mitterrand, il réussit alors, contre l’opinion publique, à faire passer une loi interdisant « une justice qui tue ». Ironie de l’histoire, le premier à échapper à la peine de mort sera Klaus Barbie, responsable nazi à l’origine de la déportation du père de Robert Badinter, lequel n’est pas revenu des camps d’extermination. La BD sonne juste et permet notamment de comprendre pourquoi une partie de l’opposition l’a suivi dans le vote de cette loi.
Éd. Glénat, 2019, 128 p., 17,50 €