L’auteur rencontre Hakim, un jeune Syrien réfugié en France. Celui-ci raconte le climat de la Syrie avant le début de la guerre, de l’espoir né des révolutions arabes, puis de la répression du pouvoir dans son quartier de Damas, comment il doit arrêter son métier d’horticulteur, et les difficultés de sa fuite au Liban puis en Turquie. Si les prénoms sont changés, l’histoire est véridique et la totalité est annoncée en trois volumes (soit près de 1000 pages !). Un témoignage précieux raconté dans un style « ligne claire » très agréable.
Éd. Delcourt, coll. Rivages, 2018, 304 p., 25 €