Dès 5 ans. Une nuit, un jeune arbre reste éveillé et rencontre un ours. Celui-ci lui raconte qu’avant, il y avait ici de grands arbres et une vie foisonnante, mais tout a été détruit par le feu des humains. Les jeunes arbres doivent désormais se débrouiller sans la mémoire de leurs ancêtres. Le récit se réfère à la forêt de Pripiat, dont les arbres sont devenus rouges après Tchernobyl, et qui a été rasée. Les gravures colorées sur bois de Chelsea Mortenson créent un univers unique et fantastique qui nous plonge dans une atmosphère de rêve. Un récit puissant sur ce qui nous relie, ce qui fait la vie, et sur la folie nucléaire et humaine en général. Une thématique un peu crépusculaire qui nécessite sans doute un accompagnement auprès des jeunes.
Éd. La ville brûle, traduction Marianne Zuzula, 2019, 48 p., 16 €