L’eau reste radioactive
Déjà présents sur le site au moment de l’accident en 2011, Areva a été la première a proposer une usine de traitement des eaux radioactives. Plusieurs installations ont été expérimentées, mais sans réel succès. S’il a été possible de filtrer des éléments dissous dans l’eau, cette dernière, riche en tritium, reste fortement radioactive. En 2014, TEPco s’est alors tourné vers Rosatom, l’équivalent russe d’Areva. De nouvelles usines ont vu le jour… mais sans plus de succès. Pendant ce temps, l’eau injectée dans les réacteurs pour les refroidir, continue de s’accumuler à raison de plusieurs centaines de tonnes par jour. Devant l’échec des traitements (assez prévisible), TEPco a renouvelé durant l’été 2017 des demandes pour rejeter cette eau dans la mer. Pour le moment, les coopératives de pêches avec le soutien de la population, ont toujours réussi à bloquer cette procédure, mais jusqu’à quand ? Il y a 770 000 tonnes d’eau stockées actuellement sur le site.
L’eau reste radioactive
Silence existe grâce à vous !
Cet article a été initialement publié dans la revue papier. C'est grâce à vos abonnements et à la vente de la revue que nous pouvons continuer à proposer des alternatives à la société consumériste et destructrice actuelle. Sans publicité, sous forme associative, notre indépendance et notre pérennité dépendent de votre engagement humain et financier !