Naama Asfari, prisonnier au Maroc, s’est déclaré en grève de la faim illimitée le 27 février 2018 pour défendre le droit à l’autodétermination dont le peuple sahraoui est privé depuis plus de 50 ans et pour réclamer l’application du droit international humanitaire. Il a été rejoint le 9 mars par 8 autres prisonniers du groupe dit de Gdeim Izik. Le campement de protestation de Gdeim Izik, à 12 kilomètres de Laâyoune, a été démantelé en 2010 par les forces de l’ordre marocaines. La dispersion des prisonniers, décidée par le pouvoir marocain en septembre 2017, dans des prisons différentes et leur mise à l’isolement, ne les a pas empêchés de poursuivre cette résistance. Naama Asfari a suspendu sa grève de la faim sans résultats, et c’est sa femme Claude Mangin, qui a ensuite cessé de s’alimenter pendant un mois en mai 2018 pour exiger le respect de son droit de visite à son mari. Les prisonniers demandent notamment la fin des traitements humiliants qu’ils reçoivent, la possibilité de recevoir leur famille et leur transfert dans leur pays, le Sahara Occidental.
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