C’est le journal l’Age de Faire qui pointe le paradoxe : l’Islande est un pays alimenté à 100 % avec de l’électricité renouvelable. S’appuyant sur ses fleuves et surtout sur des centrales à géothermie, il peut produire une énergie renouvelable abondante et peu chère. Formidable ! Sauf que ce potentiel est aujourd’hui mis au service de la croissance et non de la résilience : de nombreuses industries polluantes, comme la production d’aluminium ou de silicium, s’installent sur l’île pour profiter de cette électricité. Par ailleurs, le tourisme en forte augmentation a entraîné une intensification des trafics routier et aérien, le développement de nouvelles infrastructures d’accueil et une hausse de la fréquentation des zones naturelles fragiles.
Energie renouvelable : le paradoxe islandais
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