Demande de protection des travailleu·ses du site accidenté.
Baskut Tuncak, rapporteur spécial de l’ONU sur les conséquences pour les droits humains de la gestion et de l’élimination écologiquement rationnelles des substances et déchets dangereux ; Urmila Bhoola, rapporteure spéciale sur les formes contemporaines d’esclavage, ses causes et ses conséquences et Dainius Puras, rapporteur spécial sur le droit de toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale susceptible d’être atteint, ont rendu un rapport le 16 août 2018 concernant les travailleu·ses employé·es en sous-traitance sur le site de la centrale de Fukushima. Le rapport dénonce l’ignorance de la plupart de ces personnes des questions liées à l’exposition à la radioactivité. Il dénonce le fait que ce sont des personnes qui n’ont pas le choix de refuser des ordres dangereux du fait de leurs faibles ressources financières. Suite à cela, l’ONU a demandé au gouvernement japonais de prendre des mesures pour s’assurer des conditions de travail des personnes exposées. Au moins 46 000 personnes ont déjà travaillé sur le site depuis 2011.
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