Eté comme hiver, Thomas cuisine à la parabole solaire

Quand on parle de four solaire, on pense généralement au type « boîte » : les rayons se concentrent à l’intérieur du four, la chaleur monte progressivement (par effet de serre) et elle cuit la préparation. L’augmentation progressive de la température permet une cuisson douce et sans surveillance, même par temps ensoleillé mais nuageux. Toutefois, il existe un deuxième type de four : la parabole solaire, qui utilise le principe de la concentration des rayons et fonctionne de façon optimale par temps clair et ensoleillé. C’est le choix qu’a fait Thomas. Habitant de la campagne lyonnaise, il a récupéré un four et une parabole solaire et depuis, été comme hiver, c’est la parabole qui a sa préférence. Pas besoin de changer ses habitudes de cuisine ! La parabole chauffe plus que le four solaire et lui permet tout type de cuisson, allant de la vapeur à la cuisson à l’eau. La parabole est simple à monter et facile à utiliser dans un jardin (son volume la rend difficile à placer sur un balcon). Les casseroles noires sont préférées aux autres couleurs afin de capter au mieux l’énergie solaire, mais comme le prouve la photo, les jours de grand beau, l’orange est tout à fait indiqué pour cuire des pois chiches ! Thomas ne tarit pas d’éloges sur ce mode de cuisson gratuit et écologique. Il peut même se permettre de longs temps de cuisson, sans gaspillage d’énergie. L’eau bouillie peut alors aussi servir au désherbage des mauvaises herbes par exemple.
Petits conseils de Thomas : prévoir les lunettes de soleil les jours de grands ensoleillement et tourner la casserole d’un quart de tour toutes les demi-heures, afin de répartir au mieux la chaleur concentrée des rayons et d’éviter un éventuel accrochage des aliments du côté qui reçoit le rayonnement.