Dans un ancien dossier de Silence Municipales : être maire autrement (1), nous avions mené l’enquête auprès d’une dizaine de maires écologistes pour connaître les réalisations sur leurs communes et les obstacles rencontrés. De même dans notre dernier numéro d’été (2), nous découvrions le dynamique maire de Puy-Saint-André près de Briançon. Anciennement, nous avions présenté la commune bretonne de Trémargat (3). Si ces équipes municipales ont impulsé de nouvelles pratiques, la plupart sont élues dans le cadre de listes présentées de manière classique.
En avril 2017, dans le dossier Pour des élections moins primaires (4), nous avions confronté les débats qui accompagnent l’actuel dégoût vis-à-vis des modes d’élections par délégations. Mais il existe de multiples moyens de penser autrement l’organisation politique de la société.
Au niveau des communes, récemment, des listes « citoyennes » ont repris à leur compte ce désir d’une plus grande transparence et d’une plus grande horizontalité des décisions. Certaines d’entre elles ont été élues en proposant des programmes, des méthodologies ou des représentant.es renouvelés.
Ces pourquoi, nous avons désiré poursuivre ce travail en enquêtant cette fois sur la mise en œuvre de ces politiques municipales dites citoyennes.
Nous exposons dans ce numéro les exemples de Saillans, de Grenoble, de Barcelone et de Madrid, trois ans après leurs élections en France, deux ans en Espagne.
Des situations stimulantes, mais qui ont aussi leurs limites.
(1) « Municipales : être maire autrement », Silence n°354, février 2008.
(2) « Alternatives en Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence », Silence n°458, été 2017.
(3) « Trémargat, laboratoire d’alternatives et de démocratie participative à ciel ouvert », Silence n°432, mars 2015.
(4) « Pour des élections moins primaires », Silence n°455, avril 2017.
