Aux Pays-Bas (En moyenne 800 mm de pluie soit un peu plus que Paris), Gerard Poels note depuis le 1er septembre 2008 s’il pleut ou non sur son trajet quotidien pour aller travailler : sur 2774 trajets, il n’a été mouillé que 271 fois (9,8 %).
En Belgique, l’Institut Royal Météorologique a calculé qu’il a plu en moyenne entre 1934 et 1997 que 5,99 % du temps et que les pluies violentes (plus de 5 mm en dix minutes), où la conduite en vélo devient impossible, ne représentent que 0,006 % du temps.
A Lausanne, en Suisse, l’association Pro-Vélo a comptabilisé de novembre 2001 à novembre 2002, sur un aller-retour quotidien (8h à 8h30 le matin, 18h à 19h le soir) le nombre de fois où il pleut : seulement 4,5 %.
A Paris, des pluies faibles
En s’appuyant sur les statistiques de la station météorologique de Paris-Montsouris, le calcul a été fait pour l’année 2006 par l’association Carfree en regardant les tranches 8h-9h et 18h-19h, du lundi au vendredi. Résultat : 56 trajets mouillés (12 %). Mais la station météo n’indique que les précipitations par heure : il peut tomber 2 mm en dix minutes et plus rien ensuite… donc le risque d’être mouillé, si on roule moins d’une heure, est plus faible.
Il faut aussi distinguer les types de pluie. Selon l’Organisation météorologique mondiale, on parle de pluie faible lorsqu’il tombe moins de 2 mm en une heure, de pluie modérée entre 2 et 7,6 mm/heure, de pluie forte au-delà. Sur les 56 trajets mouillés à Paris, seuls 5 trajets ont connu une pluie modérée, aucun une pluie forte.
En conclusion, dans les pays d’Europe du Nord, on compte donc environ 10 % de trajets mouillés dont seuls 1 % avec des pluies fortes.
Pour les pays d’Europe du Sud, il pleut moins de jours, mais les pluies peuvent être plus fortes. Ainsi à Nice (740 mm), il pleut plus qu’à Paris (640 mm) mais cela tombe en 61 jours contre 110 à Paris.
Bien s’équiper
Pour les pluies faibles, il est possible de s’équiper avec une simple cape de pluie [1] … et il faut avoir des garde-boue pour éviter l’eau qui vous gicle sur les fesses [2]. Pour le 1 % de pluie forte, il faut soit accepter d’être mouillé, soit attendre que cela passe (giboulées, orages), soit exceptionnellement trouver un autre mode de déplacement. Comme le raconte une norvégienne sur le site ellesfontduvelo.com : « il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que de mauvais équipements ».
(Sources principales : Carfree.fr, 27 avril 2017 ; ellesfontduvelo.com)