Depuis le tsunami et la catastrophe nucléaire de mars 2011, Carlos Ayesta et Guillaume Bression se sont rendus à de nombreuses reprises dans la région de Fukushima et tout particulièrement dans le no man’s land qui entoure le site accidenté. De leurs différents séjours sur place résultent six séries photographiques à l’esthétique forte qui mêlent la mise en scène et l’approche documentaire
« Nous avancions, les yeux rivés sur notre dosimètre : ’C’est donc cela un accident nucléaire’. Six mois plus tard nous avons voulu convertir ce choc initial en un projet artistique personnel. Fukushima no go zone était né. Ce travail photographique au long cours allait durer six ans et nous a conduit à de multiples reprises dans la zone interdite de Fukushima. Il est notre contribution au récit d’une catastrophe historique. L’accident est loin d’être terminé, ni à la centrale, ni parmi les réfugiés du nucléaire. Et nous espérons continuer à témoigner de cette page triste mais également riche de l’histoire de la région de Fukushima ».