Le philosophe Patrick Viveret explique dans un premier temps comment la « crise » actuelle est en fait un processus issu d’une stratégie de renforcement des richesses pour l’oligarchie au détriment de tous les autres (non pas 99 %, mais 99,99 % !). Il explique en repartant du sens des mots (bénéfice : faire le bien) que le système économique contrôle la communication pour nous faire oublier l’essentiel : nous ne travaillons que 11 % de notre vie et pourtant tout tourne autour de ça ; si nous avions bénéficié des gains de productivité depuis 1960, nous serions en train de discuter de la semaine de 20 h. Face à cela, il est possible de développer un équilibre entre transformation personnelle et transformation sociale : partir du « bien vivre » de la joie de vivre, comme le font les peuples indigènes, le mouvement des villes en transition ou encore Alternatiba doit nous permettre de sortir du militantisme sacrificiel. Il multiplie les exemples, donne des méthodes (comment s’enrichir des désaccords). Toute cette « joie » exprimée donne une sacrée pêche ! MB.
Ed. Les Presses d’Ile-de-France, 2014, 116 p. 9,60 €
Vivre à la bonne heure
Entretien avec Patrick Viveret
Camille le Doze
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