Numéro 377 - mars 2010


Elues et Genre

Élues et Genre

Féminisme et politiques territoriales : où en est-on ?
Et les associations féministes dans tout ça ?
Une élue dans la ville
Communiquer en toute égalité : un défi politique encore peu relevé

Procès de Versailles

Les faucheurs se ramassent à l’Appel (d’André Croutant)

Sahara occidental

Aousserd, c’est où ça ? (de Jean-Pierre Lepri)

Nantes

De plus en plus de voix pour l’abandon du projet d’aéroport (de Geneviève Lebouteux)

semaine sans pesticides

Le B-A-Ba du jardinage de Buch-à -Barbiche, le paysan écolo (de Jonvon Nias)

commerce équitable

Un avenir incertain (de Michel Bernard)

micro-agriculture

La contestation par le potager (de Madeleine Nutchey)

éducation

Apprendre la non-violence (de Yvette Bailly)

livre

Artistes de jardin (de Marc Pouyet)

Brèves

alternatives
du vert dans les oreilles
agri-bio
habitat
femmes
société
bidoche
vélo
ogm
paix
Marche pour la Palestine
environnement
climat
nucléaire
énergie
agenda
annonces
courrier
livres

Des élu-es d’un autre genre ?

Que fait le pouvoir politique pour agir contre les inégalités, les violences, les discriminations qui pèsent lourdement sur les femmes ainsi que sur les personnes qui se réclament d’une autre identité de genre ou d’orientations sexuelles divergentes de la norme ?
Silence a souhaité recueillir les témoignages d’élu-es sur ce qu’il leur est possible de faire et quelles alternatives ils et elles mettent en place. Force est de constater que la moisson est plus que faible… N’y aurait-il pas d’« élu-es d’un autre genre », d’élu-es préoccupé-es par les questions liées au genre et aux rapports de domination qui lui sont liés ? Au-delà des discours, des mesurettes et de la langue de bois, la question se pose réellement.
Nous avons, malgré tout, cherché à présenter un certain nombre d’initiatives, aussi limitées soient elles, menées par des institutions sur le sujet. Avec quelques questionnements sur les limites de cette approche de la question « par le haut ».
Mais, dans un contexte où c’est également la lutte des femmes « par le bas » qui bat de l’aile et peine à s’unir, par où commencer et comment agir pour faire changer l’économie et la culture du sexisme institutionnalisé ? A notre époque, où cette domination tend à être niée par beaucoup d’hommes et de femmes elles-mêmes, et sans attendre des élu-es d’un nouveau genre, il semble nécessaire de revenir sur la question.

Guillaume Gamblin