Numéro 361 - octobre 2008


Les nouvelles formes du colonialisme

Les nouvelles formes du colonialisme

Le néocolonialisme (Odile Tobner)

Quand la bagnole du riche affame le pauvre (Thomas Borrel)

Max Havelaar contre le mal coloniser (Christian Jacquiau)

CO2lonialisme (Pierre Cornut )

Décolonisons… nos modes de vie ! (Guillaume Gamblin)

Alter-Tour

Retour sur un détour pas comme les autres (Dominique Beroule)

Nucléaire

Sur la marche Londres-Genève (Aristide)

Terres d’avenir

Citadins en quête d’Amap, maraîchers en quête de terres (Anne Dupuis)

Manger autrement

Les journées mondiales végétariennes (entretien avec Alice Rollier)

Décroissance

Le défi de se nourrir localement (entretien avec Stéphane Linou)

Agroécologie

La bio peut-elle nourrir le monde ? (de Francis Vergier)

Carnet de route - Sébastien Valette

Pauliane

Climat

Le risque de la fuite en avant (Patrice Néel)

Brèves

ogm
santé
femmes
alternatives
éducation
paix
politique
décroissance
climat
environnement
énergies
nucléaire

agenda
annonces
courrier
livres

Éditorial

La France puissance coloniale, un passé révolu ?

Alors qu’il est encore possible de parler des « bienfaits de la colonisation », que des collectifs se battent pour que soient enfin reconnus et enseignés ce qu’ont réellement été la traite négrière et l’esclavage. Où en est la France ?

Bien loin de rompre avec un passé dont elle ne se repent qu’à demi-mot, elle poursuit ce qu’elle a toujours fait !

Exploitation, pillage, domination, pressions politiques… le « néocolonialisme » est son nouveau modèle.

Quand ce ne sont pas les gisements de pétrole et autres minéraux précieux qui sont la cible du pillage, elle s’attaque aux denrées agricoles.

Plutôt que de limiter nos besoins, on peut désormais acheter sa bonne conscience en roulant bio, en consommant équitable ou en compensant nos émission de CO2. Tout ceci aux dépends de l’agriculture vivrière, des choix et de la survie des populations dont les terres sont spoliées.

« Cerise » sur ce macabre gâteau, nous poussons le vice jusqu’à renvoyer les déchets de notre consommation frénétique vers ces pays que l’on prétend indépendants.

Et quand les populations tentent de suivre leurs richesses en migrant vers la France, la réponse ne se fait pas attendre : « immigration choisie » !

Elise Baumard