
silence353.pdf
Un centre de ressources sur la non-violence
Vivre simplement
Solidarités
Le CIDES collectif solidaire
Solagro cultive les renouvelables
Un petit vélo dans la ville
Une vallée préservée dans un océan de maïs
Alternatives en pays de Comminges
La Gavine
Femmes
Le Relais gascon
Les Portes neuves… de la nature
Pied à terre en Gascogne
Habitat
Etymon, couveuse d’alternatives
Le Parapluie ambulant
Éducation
Forum des langues du monde
Une Chapelle très menacée
Mixart Myris
Un label pour la langue internationale
Culture
Médias
Quand le livre se fait gourmandise ! de Anne Dupuis
De la quête de l’Homme idéal à la conscience de l’unité (de Claire Eggermont)
alternatives
nord-sud
décroissance
paix
politique
énergies
nucléaire
environnement
femmes-hommes
société
santé
annonces
courrier
livres
L’économie de la ville de Toulouse repose en grande partie aujourd’hui sur la vente d’Airbus dans le monde entier (1). Tout autour de la ville rose, l’agriculture intensive produit l’essentiel des maïs OGM cultivés en France (2), épuisant les sols et les ressources en eau. Heureusement, l’agglomération toulousaine a aussi bénéficié de l’arrivée massive des réfugiés républicains espagnols à partir de 1938, dont les enfants portent encore aujourd’hui des valeurs libertaires. Tout autour, l’installation des néo-ruraux, depuis les années 1970, a amené un peu de diversité dans un paysage souvent monotone (3).
Comme dans les autres régions, les réseaux sont nombreux et proposent de multiples alternatives. Si la capitale régionale concentre bon nombre d’associations, dispersées un peu partout de Condom, au Nord, à l’entrée du Val d’Aran, au Sud, on trouve de nombreuses réalisations concrètes autour de l’agriculture biologique, de l’habitat sain, des énergies renouvelables, des arts… Ce numéro vous invite à poursuivre ici l’exploration de la région Midi-Pyrénées (4).
Michel Bernard
(1) 11 000 emplois directs.
(2) En 2007, 19 815 hectares ont été cultivés en France. Trois départements dépassaient les 2000 hectares : le Gers, la Haute-Garonne et le Tarn-et-Garonne. Le produit en est surtout destiné à la consommation animale en Espagne.
(3) A l’exception du Comminges, tout au sud, dont le caractère montagnard les a préservés du remembrement et de l’irrigation.
(4) Commencée avec les Hautes-Pyrénées et l’Ariège dans le numéro 331.