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Numéro 325 - juillet 2005
Alternatives en Nord-Pas-de-Calais
Alternatives en Nord-Pas-de-Calais
Des jardins dans la ville
Maison de la nature et de l’environnement
Droit au vélo
Les agences populaires d’urbanisme
Un lycée HQE
Recherche de cohérences
Et si la qualité était pour tous ?
Aider les agriculteurs hors-normes
Les Vergers d’Ohain
Bio-Cambrésis
La Ferme du sens
La maison des Sept Vallées
A petit PAS
Le Pas de côté
Elan
Du côté des femmes
Les mystères de l’économie solidaire
L’Univers
La Malterie
Laisse ton empreinte
Les éditions Sansonnet
REPAS
Construire des alternatives au commerce équitable (d’Alban Labouret et Aymeric Mercier)
Questionnaire
Qui sont nos lecteurs ? (de Vincent Peyret et Michel Bernard)
Décroissance
Conceptualiser pour avancer (de Daniel Julien)
Brèves
Environnement
Politique
Energies
Habitat
Solidarités locales
Agriculture
Vacances
Bio
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Education
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Solidarités internationales
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Librairies-Livres
Vu de l’intérieur
Alternatives
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Société
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Société
Editorial
Ecologie solidaire
La région Nord-Pas-de-Calais, région densément peuplée, a été frappée par plusieurs crises industrielles dans les années 80 : fermeture des dernières mines de charbon, délocalisation des activités sidérurgiques et textiles. Résultat : une importante hausse du chômage.
Les Verts, bien qu’encore faiblement implantés dans la région, se retrouvent par le hasard des élections, en position de bascule au niveau régional. Alors qu’ils n’ont qu’un petit nombre d’élus, ils négocient avec la gauche et Marie-Christine Blandin devient présidente de 1992 à 1998.
Comme on le verra dans ce numéro, cette présidence verte a eu d’importantes conséquences dans la mouvance qui nous intéresse. Le conseil régional a alors aidé au lancement d’un grand nombre de projets et a surtout ancré l’idée que l’écologie et le social pouvaient être liés.
Ce “déblocage idéologique” a encore été renforcé entre 2000 et 2002 durant la présence de Guy Hascoët, élu Vert de la région, à l’éphémère secrétariat d’Etat à l’économie sociale et solidaire. Contre-effet de cette manne financière régionale, un grand nombre d’initiatives sont aujourd’hui encore portées par un système basé sur les subventions. Ce qui, après le retour des socialistes au commandement de la région, peut conduire à revenir à des approches pour le moins critiquables (1).
Le défi pour les alternatives dans la région est donc bien de pouvoir continuer seules à progresser. Cela pose non seulement la question de l’autonomie de la réflexion sur les questions sociales, mais aussi la nécessité de sortir de raisonnements trop centrés sur “le retour à l’emploi”. Certaines y parviennent déjà sereinement.
Michel Bernard
(1) Dans les subventions de la région, on trouve comme exemple d’initiatives d’économie solidaire, une importante société qui récupère en contrats aidés des personnes chargées de faire de la vente par téléphone ainsi que des sociétés d’intérim…
Un grand merci à : Aurélien Baggio, Thierry Becourt, Pascal Boordon, Martin Boutry, Violaine Bouyer, Adrien Carpentier, Loran Casalta, Myriam d’Apolito, Marie-Cécile Delache, Nicolas Degrave, Marie Delmotte, Malthilde Descré, Sophie et François Di Nunzio, Dominique Dupont, Bénédicte Fillebeen, Anne-Marie Flandrin, Sylvie Fontaine, Karine Gantois, Nicole Gérard, Viviane Glorian, Jean-François Gonet, Marie-Luce Goulart, Dominique Hays, Gaëlle Lebreton-Deschamps, Julien Lecaille, Guillaume Lemoine, M. et Mme Liénard, Eric Mahot-Guise, Céline Martineau, Céline Pochon, Geneviève de Saintobert, Bernard Szczepanski, Régis Tirlemont, Marie-Françoise Van Gastel, Vincent Valdelièvre, Rodolphe Vétu… et à ceux et celles qu’on a oubliés.