La plupart des nombreux écrits consacrés aux SEL (1) suivent une approche globale qui apporte les indispensables éclairages de la sociologie classique et les critiques nécessaires des politiques économiques (2). Pourtant les mouvements alternatifs, et les SEL en premier, dans leur morcellement et tâtonnements, veulent se construire sur les pratiques singulières de chacun : ils exigent de ce fait des travaux capables d’offrir l’outillage théorique et pratique nécessaire pour faire face aux problèmes abyssaux qui se posent inévitablement dans leurs collectifs. Ceux-ci semblent trop souvent désarmés face à la reproduction collective des mécanismes contre lesquels ils sont censés lutter. L’enjeu est de taille et appelle à l’élaboration de groupes capables d’auto-analyses lucides et systématiques, aujourd’hui aussi rares que précieuses. Tous deux adhérents d’un SEL (3) depuis plusieurs années, dont un membre réélu du CA et trésorier, nous faisons ici brièvement le point sur une expérience, en cours, d’analyse interne. Nous présentons les hypothèses auxquelles nous aboutissons, mais également le dispositif collectif, le pôle SELanalyse (4) qui nous a permis de les élaborer, en espérant que l’aspect un peu dense du présent texte ne découragera ni la lecture ni les réactions souhaitées.
Des nécessaires contradictions au capitalisme bureaucratique
Les SEL en se voulant une "construction démocratique de l’économie" travaillent l’opposition pluriséculaire entre économie et politique qu’impose le capitalisme. En s’attaquant à la contradiction fondamentale de ce dernier, l’impossibilité de soumettre l’être humain à la (pseudo) rationalité économique, ils sont amenés à s’affronter à d’autres antagonismes qui les traversent très concrètement.
Le catalogue, par exemple, peut référencer les offres et demandes des adhérents sous deux formes : par thèmes (bricolage, informatique, etc.) ou par numéro d’adhérent. La première relève plus d’une organisation égalitaire et concurrentielle et la seconde d’un réseau d’affinités. Cette opposition entre formel et informel (5) semble également se retrouver dans notre SEL, dans les débats qui l’agitent depuis sa création en 1996, sur la nécessité de trouver un lieu d’activité fixe, indispensable pour une association déclarée et reconnue mais superflu pour une communauté d’échange libre. Cette opposition intrinsèque recoupe par beaucoup celle entre don et marché (6), visible dans l’impossibilité d’appliquer les règles de l’échange et de la comptabilité (interdiction de l’euro, honnêteté, hospitalité, planchers et plafonds,...), et les situations équivoques que provoquent le don et le troc. N’est-ce pas ce à quoi veut remédier "l’Esprit du Sel", complément moral et tacite des très explicites statuts et charte. Le clin d’œil à "l’esprit du don" décrit comme régulant la vie sociale des sociétés archaïques, est tout à fait symptomatique de cette volonté d’articuler le moderne et le non-moderne. On retrouve cette contradiction dans la critique sociale anticapitaliste, qui peut se définir comme la lutte contre les inégalités (au nom de l’égalité, de la transparence) et contre l’atomisation sociale (au nom de la communauté et de la solidarité) (7). Les SEL participent à son renouveau depuis le début des années 90, qui affichent autant l’exigence de convivialité que celle de confrontations constantes d’assemblées démocratiques. Toutes ces contradictions sont constitutives de l’identité même des SEL et représentent d’immenses chantiers (8) qui imposent de rigoureux travaux de recherche profane.
Les risques sont grands de sacrifier à l’un des termes, quel qu’il soit, sans trouver d’articulations réellement novatrices : le SEL des "patates douces" d’Ivry devenu véritable communauté affinitaire s’est dissout en tant qu’association, supprimant comptes et monnaie. On peut se réjouir de cette "création de lien", tout en reconnaissant le danger d’un repli néo-clanique qui élude la question du fonctionnement démocratique du collectif. De manière symétrique l’accent mis presque exclusivement sur le versant économique dans l’approche de "l’économie solidaire" au détriment de l’aspect politique (9), masqué par l’invocation du rôle "social" des SEL (10) (11), est déjà une concession faite à l’imaginaire capitaliste. C’est cette résurgence de l’idéologie néo-classique à travers la reproduction des mécanismes du capitalisme bureaucratique que nous croyons déceler au sein de notre association.
La résurgence de la reproduction des mécanismes du capitalisme bureaucratique menace le fonctionnement des SEL.
Créé sur l’initiative d’une vingtaine de personnes (dont les trois-quarts l’ont quitté depuis) à l’issue
d’une conférence, le SEL devint peu à peu une autocratie quasi régalienne qui rendit les deux comptabilités (euro et unité locale) très opaques tout en anesthésiant les centres de décisions (assemblées générales et comité d’animation). "On" décida alors d’octroyer un "cadeau de bienvenue" de 500 unités locales aux nouveaux adhérents, afin de contrecarrer leur "peur du découvert", et de rétribuer les volontaires pour leur participation aux tâches matérielles (tenue et diffusion des catalogues et bulletins internes, permanences, etc.). Cette période, qualifiée aujourd’hui d’"ancien régime", marquée par les manipulations et les suspicions de détournements, prit fin par une mini-révolution en AG (décembre 2002) sous contrôle judiciaire. Le CA qui en fut issu régularisa comptes et rôles, et se conforma aux statuts standards de l’association (tout en laissant en suspens la question des conditions de l’avènement d’une telle situation et celle du payement de l’huissier).
Le nouveau CA eut alors à gérer un excédent de 600 000 unités locales créées ex nihilo, et un désintérêt général (12). Le premier fut lu comme une menace d’inflation (le "puits sans fond"), la seconde comprise comme un manque d’attractivité monétaire. La rétribution des volontaires fut donc maintenue et étendue aux membres du CA, mais cette fois financée par un prélèvement trimestriel sur les comptes de tous les adhérents (13). Ces décisions censées "dynamiser les échanges", depuis reconduites par des AG convenues sont lourdes de conséquences : le prélèvement systématique entretient la tendance individuelle au crédit tandis que la rémunération crée des inégalités de comptes faramineuses (comptes de plus de 10 000 unités locales) le tout entretenant la désertion des lieux de décisions (CA régulièrement élu en AG extraordinaire donc sans minimum requis, démissions et absentéisme massifs des élus).
Ces phénomènes, leur lecture et les réponses qui leur furent faites, relèvent de l’imaginaire capitaliste bureaucratique. Et les contradictions originelles fortement politiques sont aujourd’hui devenues siennes : opposition structurelle entre un appareil plus ou moins dépersonnalisé et une base dépossédée de facto de pouvoirs décisionnels, antagonisme entre comportements individuels et injonctions culpabilisantes (règles d’échanges, appel à la consommation/dépense, à la participation...), accumulation, d’abord collective, puis individuelle par la généralisation d’un salariat horaire primitif banalisé et élargi aux "décideurs", fétichisation de la monnaie prise comme identité même du SEL, ralliement à la lecture monétariste contemporaine dénié par l’imposition d’une "novlangue" ("participation obligatoire" et "bénévolat rémunéré"), et in fine (re)production de l’homo oeconomicus mû uniquement par le calcul rationnel de ses intérêts financiers. Le cas de ce SEL demande d’interroger les autres SEL de France, qui n’ignorent ni logique bancaire (limite au débit plus qu’au crédit), ni impôts et salariat pratiqués par la moitié d’entre eux, ni mesures économiques incitatives (14), donc ni, visiblement, la "reproduction perverse des pratiques dénoncées" (15).
Ces constatations alliées à quelques spécificités encore esquissées — référence au temps comme richesse (16), au réseau comme mode d’organisation (17), capitalisation des relations sociales (18), reproduction de phénomènes d’exclusion (19), etc. — amènent à une hypothèse hardie, mais déjà soulevée — de façon très ambiguë — dans ces pages (20) : Les SEL, par l’abandon du travail politique de leurs vocations contradictoires, peuvent facilement se rapprocher du néo-management (21) du nouvel esprit du capitalisme (22), voire un nouveau type de capitalisme (23), qui auraient tiré les leçons des mouvements contestataires des années 60.
D’un cas particulier à une analyse plus générale
A l’origine de ces hypothèses était le malaise de l’association, et particulièrement la désaffection généralisée des adhérents, qui était mise sur le compte du suivisme et de l’apathie contemporaine. Prenant au sérieux ces traits constitutifs de l’époque, en cherchant les mécanismes locaux susceptibles de l’entériner, nous décidons de créer le pôle « SELanalyse », afin d’"étudier ce qui se passe dans un SEL : objectifs, moyens, résultats, évolutions, dérives, esprit et pratiques, bilans…" (24). Il s’agit d’une réunion librement animée et reconduite par les participants présents (elle sera mensuelle de fait, se calquant spontanément sur le rythme de parution du bulletin interne). Elle produit un compte-rendu à forme libre, rédigé par les volontaires et publié dans le bulletin interne mensuel (ainsi que sur le site de l’association). La vie de ce dispositif peut se diviser grossièrement en trois phases.
• L’état de grâce, le premier, commença et se termina avec la première réunion, qui vit venir six personnes — dont quatre faisaient partie du CA, dont le responsable du comité de rédaction du bulletin interne — venus pour encourager autant que pour sonder. Le point abordé (la question de l’huissier) vint spontanément, et révéla les profondes divisions du SEL, et notamment la surimplication d’une douzaine de personnes symétrique à la désaffection générale. Le compte-rendu fut partiellement autocensuré sur la demande du responsable du bulletin.
• L’événement annonça la seconde phase, agonistique, caractérisée par un conflit permanent entre le pôle et l’association. Il est possible d’y distinguer "l’effet Ben Barka" (25) ; la disqualification par l’oubli, l’ignorance, l’indifférence (26) : les effectifs du pôle furent réduits (une dizaine de personnes passèrent sur huit réunions), nos sollicitations furent quasi sans réponse, les problèmes de
publications frappés de mutisme. Car c’est principalement autour de l’édition des comptes-rendus que se concrétisa le conflit : malgré l’adoption d’un style télégraphique et humoristique plus elliptique, résistances, oublis divers, coupures ciblées, erreurs de pagination, furent constants. C’est ici "l’effet Muhlmann" (27), selon lequel des forces nouvelles ne peuvent être intégrées dans un collectif qu’en les rendant équivalentes aux formes déjà en place : notre discours ne correspondait en effet en rien à celui que le SEL se tenait sur lui-même (ce qui ne préjuge en rien de leurs valeurs respectives). Pas de réactions officielles, pas de débats, très peu de réactions publiques (sur listes internet) et majoritairement défavorables. Cette posture qu’un message résume bien ("les nouveaux s’en foutent et les anciens [en] ont déjà discuté plein de fois (…) soit entre eux, soit avec des sociologues soit aux journées d’été soit dans des CA") pourrait être traduite par un "effet fin de l’Histoire", dont l’omniprésence contemporaine le dispute à la force du sous-entendu : rien de nouveau ne surgira du débat d’idées... La légitimité de notre entreprise, largement remise en cause par ces biais "publics", se fondait "en privé" sur la profondeur des questions abordées en réunions, de fréquentes et spontanées promesses (souvent non tenues) de présence, et quelques courriels d’encouragements.
• La dernière phase, crisique, apparue en mai 2004 dès la réadoption de comptes-rendus plus explicites, dont le second ("Le SEL est-il soluble dans le capitalisme ?") fut sans motif refusé à parution. La discussion en CA autour de cette "censure" sans avertissement provoqua plusieurs heures de vifs débats contradictoires, qui faisaient suite à la longue intervention d’un adhérent venu "dénoncer l’embourgeoisement du SEL" et proposant un "grand débat". Le responsable du bulletin interne, seul à assumer la parution depuis plusieurs mois, démissionna à cette occasion. Nous fîmes paraître le texte incriminé et la réponse de deux pages qu’il reçut d’un membre du CA dans un ersatz de bulletin interne, fin juin 2004, intitulé "SEL débat". Etait stipulée la décision du CA d’épauler pour la rentrée l’organisation de débats à ce sujet, à charge de deux adhérents, l’intervenant qui le proposa et l’un de nous. A suivre...
L’apathie et le conformisme de nos sociétés ne semblent pas une fatalité pour peu qu’on se refuse à les recréer collectivement...
Notre dispositif balbutiant est largement perfectible, mais son analyse critique, rendue difficile par l’absence de retour, ne peut être faite ici, faute de place. Signalons juste la difficulté de le rendre appropriable par tous : de par nos liens amicaux, et notre proximité de vue, le risque existe de nous constituer de facto en "boîte noire" malgré notre souci de transparence, de résilience quant aux visées d’analyses critiques et de résistance quant aux problèmes rencontrés. Ces obstacles font écho à ceux que les SEL rencontrent pour se créer en collectifs démocratiques et novateurs, et leurs dévoilements sont autant d’encouragements : l’apathie et le conformisme de nos sociétés ne semblent pas une fatalité pour peu qu’on se refuse à les recréer collectivement... Notre démarche, fondamentalement politique, se réclame principalement d’une sociologie militante, l’analyse institutionnelle (28). Si elle s’inspire d’expériences précédentes (29) qui refusent les analyses de complaisance des carriéristes des sciences sociales actuelles (30), elle ne saurait s’enfermer dans aucun carcan disciplinaire ou paradigmatique : les analyses internes sont le fait quotidien de chacun d’entre nous, mais morcelées, parcellisées, privatisées, puis dilapidées dans l’auto-dénigrement systématique. Elles forment néanmoins l’or du temps quand elles se collectivisent, se confrontent, s’élaborent mutuellement en collectif : mortelle confusion entre le penser par soi-même et le penser seul... Seule l’interrogation permanente — quelle que soit sa forme — peut maintenir une brèche ouverte face à cette tendance de toute institution à se clore sur elle-même en recouvrant ses contradictions inévitables. Cette clôture par un retour à l’imaginaire dominant est la réponse hétéronomique à l’angoisse d’un collectif qui n’est fondé que sur lui-même. Il semblerait que la résurgence du capitalisme bureaucratique dans notre SEL se soit enclenchée par un recours à une autorité personnifiée (autocratie) parallèlement à une accumulation collective par la création de monnaie ex nihilo. Toutes deux étaient-elles appelées à combler le "vide" que représentait la somme nulle de tous les comptes et l’indétermination fondamentale du pouvoir ?
Créé au cœur d’un SEL reproduisant ce contre quoi il s’est bâti, le pôle SELanalyse se veut une expérience concrète et reproductible visant la constitution de collectifs capables d’auto-analyse lucide et d’auto-institution explicite. L’enjeu est de taille, bien compris de ceux qui ont tiré quelques enseignements des aventures "communistes" et souhaitent voir "l’altermondialisme" bégayant s’ériger sur autre chose qu’une omerta dictée par le sceau quasi-métaphysique du "bien" face au "mal" (31). Si nous souhaitons la venue d’une "société des petits groupes" autonomes, il faut renouer avec le travail sur le fonctionnement institutionnel interne. Il semble aujourd’hui abandonné aux managers/psychosociologues qui récupèrent à leur profit la tendance générale des années d’après-guerre à l’autogestion. L’auto-institution permanente est sans cesse une formule à créer, en-deçà et au-delà des panoplies libertaires traditionnelles. Elle est à conquérir sur les regains de l’imaginaire dominant, protéiforme aujourd’hui plus que jamais, dont le capitalisme est la forme la plus saillante. Nous ne pouvons qu’y opposer radicalement la pluri-millénaire tradition gréco-occidentale du projet
d’auto-nomie, l’incessante mise en question en acte des règles, lois, traditions, fondements de nos propres institutions, y compris, et surtout, celles que nous auto-constituons comme alternatives (32). Travail ardu, in(dé)fini, raréfié, mais qui constitue sans doute le sel de la Terre (33).
Bertrand Liatard et Daniel Lapon
(1) "Un Système d’échange local (SEL) est un regroupement de personnes qui, sous une forme associative et sur une base locale, échangent des services [des savoirs] et des biens par l’intermédiaire d’un bulletin d’information, d’une unité de compte interne des transactions et d’un système de bons d’échanges ou d’une feuille personnelle de tenue des comptes, remis régulièrement à l’équipe d’animation du groupe » in Servet J.M. (sous la direction de), 1999, Une économie sans argent. Les Systèmes d’échange local, éd. Seuil.
(2) Lipietz A., 1995, La société en sablier, éd. La Découverte, Duboin M.L., 1997, "Du SEL au contrat civique", revue S!lence, n°219, par exemple.
(3) Nous préférons l’anonymat parce qu’il peut empêcher la fixation sur un cas particulier (« vilain petit canard ») alors que les problématiques soulevées doivent interroger les SEL dans leur ensemble et, au-delà, tout collectif.
(4) Dans ce SEL, les activités à l’initiative des adhérents sont qualifiées de pôles.
(5) · Latouche S., 1996, "La monnaie au secours du social ou le social au secours de la monnaie : les SELs ou l’informel", revue S!lence n° 211.
(6) Voir Servet & al., 1999, p.120, op cit.
(7) Voir Boltanski L., Chiapelleo E., 1999, Le nouvel esprit du capitalisme, éd. Gallimard.
(8) Voir · Plassard F., 1997, "SEL : entre économie de marché et économie de don", revue S!lence n°216.
(9) Voir Caillé A., 2003, "La crise ou quand l’économique dissimule la question du sens de l’existence" et "L’économie solidaire. Poser les exigences de demain", http://perso.wanadoo.fr/marxiens/politic/revenus/caille.htm.
(10) Une relation n’est jamais neutre et ne vaut qu’en référence à son contexte : une "relation de travail" n’est pas une relation entre membres d’une famille recomposée... Le "lien social" revendiqué par les adhérents des SELs de France semble, lui, très fortement teintée d’exigences politiques. Voir Laacher S., 2004, Les SEL : une utopie anticapitaliste en pratique, éd. La Dispute, pp.74-75.
(11) Voir également Gilet B., 2004, "Les SEL, échec économique, réussite sociale", revue Réfraction n°9, repris dans S!lence n°311.
(12) Turn-over très fort (1600 adhérents depuis la création pour un effectif moyen de 300 adhérents, c’est-à-dire une moyenne de 150 adhésions/départs par an), déclin des adhésions et recrudescence des départs, peu de suivi dans les animations (pôles éphémères), faible volume des échanges, etc. qui se poursuivent aujourd’hui.
(13) Pour des raisons "techniques" cet impôt n’a en fait jamais été appliqué depuis l’établissement du "nouveau régime" malgré un retour obsessionnel de la question (résistance ?)…
(14) Voir Henry P., Ristori N., Laacher S., Lenfant A., 1999, Les Systèmes d’échange local. Les SEL en juin 1998, Rapport d’étude.
(15) Timidement notée par Laacher, 2004, pp. 98-99, op cit.
(16) Plassard F., 2004, "Les trois sel de la vie", revue S!lence n°310.
(17) Castells M., 1998, La société en réseaux, éd. Fayard.
(18) Honsstchoote F., 2000, Les monnaies locales : création et rentabilité d’un capital social. Analyse comparative de l’Ithaca tour et du SEL de Paris, DEA sociologie du pouvoir, Université Paris VII Jussieu.
(19) Neyer E., 1997, Les SEL, système d’échange local, Marris B. (dir), DEA de sociologie, université Bordeaux IV.
(20) Plassard, 2004, op cit.
(21) Le Goff, 1999, La barbarie douce. La modernisation aveugle des entreprises et de l’école, coll. Sur le vif, éd. La Découverte. Mendel G., 2001, Pour une histoire de l’autorité. Permanences et variations, éd. La Découverte, pp.218-232.
(22) Boltanski & Chiapello, 1999, op cit.
(23) Corsani A., Azais C., Dieuaide P., 2001, Vers un capitalisme cognitif, éd. l’Harmattan.
(24) Extrait de la présentation parue dans le numéro de septembre 2003 du journal interne.
(25) Lourau R., Lapassade G., 1971, Clefs pour la sociologie, éd. Seghers.
(26) La revue S!lence elle-même, n’a-t-elle pas hérité son nom d’un tel effet appliqué il y a 25 ans aux idées défendues dans ses pages ? Réponse de la rédaction : pas du tout, cela vient du titre de la BD du même nom (de Didier Comès, éd. Castermann) lors d’une recherche de rime avec non-violence.
(27) Lourau R., 1973, "L’effet Muhlmann", revue L’Homme et la Société, dossier "analyse institutionnelle et politique".
(28) Lourau, Lapassade, 1971, op cit.
(29) Boumard P., 1988, "L’analyse interne", dans Perspectives de l’Analyse Institutionnelle, Hess R. &
Savoye A. (dir.), éd. Meridiens Klincksieck ; Liatard B., 2004, "Post-gauchisme et néo-capitalisme", revue Failles, à paraître ; Khayati L., 2005, "‘C’est pire que s’il y avait rien’. Expérience en classe relais ‘expérimentale’", La revue du MAUSS n°25, à paraître.
(30) Caillé A., 1993, La démission des clercs. La crise des sciences sociales et l’oubli du politique, éd. Armillaire La Découverte.
(31) Liatard B., 2003 ; "Le Larzac est-il une marchandise ? La contestation sur un plateau", La revue du MAUSS, n°22, pp. 334–339.
(32) Castoriadis C., 1975, L’institution imaginaire de la société, éd. Seuil ; Lapon D., 1994, Eléments d’introduction à l‘œuvre de Cornélius Castoriadis, mémoire de Maîtrise de l’Institut d’études politiques, Toulouse, pour une synthèse.
(33) Nous projetons de créer une revue autour des analyses internes : les avis sont les bienvenus. Ecrire à quentin@no-log.org ou ountessako@no-log.org ou au journal qui transmettra.