Suite à la chasse aux sorcières en Europe au 17e siècle et à l’avènement d’une médecine élitiste, blanche et masculine, les femmes, et plus généralement les personnes possédant un utérus, ont été dépossédées de la connaissance de leur corps. Celle-ci se transmettait oralement de génération en génération et leur permettait de maîtriser leur fécondité – par le biais de la contraception naturelle et de l’avortement – et de soigner divers problèmes gynécologiques, à l’aide de plantes et macérats.