En 2012, dans le village de Mura, situé dans une zone naturelle touristique à 450 m d’altitude au nord de Barcelone, Ferran, sa compagne de l’époque et un voisin fondent une coopérative pour développer des alternatives.
En 2012, dans le village de Mura, situé dans une zone naturelle touristique à 450 m d’altitude au nord de Barcelone, Ferran, sa compagne de l’époque et un voisin fondent une coopérative pour développer des alternatives.
La revue De tout bois a relayé dans ses pages l’actualité de la lutte contre le Center Parcs de Roybon (Isère) qui s’est déroulée entre 2007 et 2020 : dix ans de lutte juridique et six ans de ZAD, en reliant ce conflit particulier avec les grands enjeux de l’époque. Le treizième et dernier numéro (janvier 2021) d’où sont extraites ces pages tâche d’esquisser des bilans et, pourquoi pas, des perspectives. Dans quelle mesure peut-on parler de victoire ? Comment faire mémoire et transmettre des expériences ?
C’est dans le secteur du tourisme que, selon notre enquête, les militant·es écologistes auraient remporté le plus de victoires localement. Pourquoi cette spécificité ?
« La lenteur de la marche, sa régularité, cela allonge considérablement la journée. Et en ne faisant que mettre un pied devant l’autre, vous verrez que vous aurez étiré démesurément les heures. De sorte qu’on vit plus longtemps en marchant, au sens où dans la marche, le temps ralentit, il prend une respiration plus ample. » (1)
Il existe d’autres façons de se déplacer à un rythme naturel que le vélo ou la marche. Il est par exemple possible de longer les côtes en kayac ou de descendre une rivière dans un canoë ou sur un radeau. Ou encore de voyager en voilier.
Le monde s’est refermé. La capacité effective de se déplacer sur toute la planète clôt par là même une ouverture, celle du possible, de la rencontre, du hasard.
Il n’y a pas qu’une seule manière de voyager. Si l’article précédent invite à inventer les chemins de la rencontre en sortant des sentiers battus, celui-ci propose une réflexion sur les nouvelles manières de construire le lien entre touristes et habitants, sans négliger l’organisation et la préparation de son périple. Un acteur de ce tourisme « de partage » analyse cette évolution à partir de son territoire, le Trièves, en Isère.
A l’heure de prendre quelques vacances et de changer d’horizon, je me suis mise à rêver d’une autre façon de voyager, plus écologique, plus proche de la nature et aussi plus en phase avec mon besoin de ralentir la cadence. Aussi, avant de me lancer dans l’aventure, j’ai mené l’enquête...
En 1970, les marais salants de Guérande sont menacés par des projets d’aménagement touristique. L’alliance entre les récoltant·es de sel (les paludi·ères) et des soixanthuitard·es permet de sauvegarder les marais et de pérenniser la production artisanale de sel.
Au début des années 70, le ski d’été devient la nouvelle lubie de la touristocratie : les promoteurs entendent remplacer les chamois et autres espères rares qui vivent sur les glaciers par des remontées mécaniques. C’est sans compter la rage de vaincre des défens·euses de la montagne.
Un collectif d’habitant·es de Douarnenez a conduit depuis 2018 un riche travail combinant enquêtes, analyses, recherches historiques. Son sujet ? Les mécanismes de la « mise en tourisme » qui conduisent à faire de Douarnenez, comme d’innombrables villes en Bretagne et dans le monde, des zones d’exclusion (...)
À l’automne 2018, l’association Départs a organisé la venue d’une délégation de Mapuche afin d’échanger sur la ruralité entre France et Chili. Le but de cette tournée : faire connaître le peuple mapuche et les enjeux et luttes qui le traversent.
N’ayant guère le temps ni les moyens financiers de voyager, nous avons trouvé une autre solution pour parcourir le monde : nous accueillons des voyageurs.