« La ligne d’arrivée n’est pas encore franchie », avertit le Comité international olympique concernant l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver dans les Alpes en 2030. Et il a raison. De nombreuses manifestations montrent que les montagnes se rebellent, et des alternatives prouvent que ces jeux sont une impasse pour l’avenir des villages et des stations.
Saveurs en partage est une épicerie locale portée par un collectif d’habitantes du 20e arrondissement parisien. Son sport ? Rendre accessible une alimentation biologique et durable. Son intention ? Aider les familles à se nourrir sainement. Sa médaille en chocolat ? À partager lors de ses prochains « Jeux olympiques de l’alimentation ».
Comment les luttes écologistes et antiracistes peuvent-elles s’allier face aux JO ? Topi Nambour, militant et doctorant en sociologie de la contestation, nous livre son analyse sur le sujet.
Lors des Jeux olympiques et paralympiques 2024, Paris sera « l’endroit sur la planète où l’on sera le plus en sécurité ». Voici les mots de Tony Estanguet, président du comité d’organisation des JO. Sans grande surprise, la surveillance de masse sera de la partie lors de ces Jeux. Une occasion pour la capitale de devenir un laboratoire d’expérimentations de la techno-police, une safe city (ville sécurisée).
Pour que la fête soit belle, il faut éloigner les indésirables de l’espace public. Cela pourrait être un des slogans des Jeux olympiques et paralympiques, au vu du nettoyage social en cours visant les populations les plus précaires : SDF, personnes exilées, travaill·euses du sexe et consommat·rices de drogues.
Pour la sortie de son livre Paris 2024, une ville face à la violence olympique, la journaliste de Mediapart Jade Lindgaard nous parle des Jeux olympiques et paralympiques au-delà de leur dimension sportive. Ils sont avant tout un événement « olympolitique ». Une hydre aux milles têtes oppressives.
« La lenteur de la marche, sa régularité, cela allonge considérablement la journée. Et en ne faisant que mettre un pied devant l’autre, vous verrez que vous aurez étiré démesurément les heures. De sorte qu’on vit plus longtemps en marchant, au sens où dans la marche, le temps ralentit, il prend une respiration plus ample. » (1)
Il existe d’autres façons de se déplacer à un rythme naturel que le vélo ou la marche. Il est par exemple possible de longer les côtes en kayac ou de descendre une rivière dans un canoë ou sur un radeau. Ou encore de voyager en voilier.
Le messie olympique et sa flamme arrivent cet été à Paris ! Les Jeux seraient l’occasion unique d’un rayonnement nationaliste et une immanquable opportunité d’accélérer le développement des territoires. On ne peut alors que décerner la médaille d’or à la France. Quoique… n’oublions pas que toute médaille a (...)
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