La démocratie participative est apparue dans toutes les politiques municipales. Mais le partage de la décision avec le citoyen s’est-il vraiment amélioré ? Comment les acteurs municipaux jonglent-ils avec ses contradictions ?
La démocratie participative est apparue dans toutes les politiques municipales. Mais le partage de la décision avec le citoyen s’est-il vraiment amélioré ? Comment les acteurs municipaux jonglent-ils avec ses contradictions ?
Davantage connue pour ses paysages lunaires et ses groupes de post-rock nébuleux, l’Islande a surpris le monde en octobre 2008 en devenant une victime collatérale de la crise mondiale des subprimes. La chute des banques islandaises et la faillite d’un système politique incapable de prévenir cette catastrophe ont mené à une expérience démocratique inédite.
Entre 2008 et 2014 a été développée au sein du conseil municipal de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) une pratique encore peu répandue : la rotation des mandats de ses conseillers. Le but : ne pas faire passer la personnalité de l’élu avant ses idées. Mais la mise en pratique de cette idée politique toute simple n’est pas sans embûches... Thierry Brulavoine, ancien conseil municipal, répond à nos questions.
La Suisse pratique une démocratie qui semble plus aboutie que celle qui a cours en France.
La démesure contemporaine se lit dans les capacités de l’économie et de la finance à fabriquer une mégamachine capable de soumettre les sociétés à leurs lois, de briser et franchir les limites de l’entendement humain, et les capacités physiques de la Terre. Elle aboutit à la fermeture de l’espace politique, privant les citoyens de leur capacité de choix et réduisant le processus démocratique à un rêve obsolète.
Comment échapper à l’alternative entre attendre le grand soir et chercher à réformer le capitalisme ? L’anthropologue Philippe Descola et le dessinateur Alessandro Pignocchi appellent à multiplier des territoires autonomes pour expérimenter d’autres rapports au vivant et constituer une force à même de transformer l’État. Entretien.
3 questions à… Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne)
À chaque grève des cheminot·es, nous avons droit à la « complainte de la prise en otage ».
Une biographie de Murray Bookchin a été publiée récemment en France. Pinar Selek, dont le parcours militant et la réflexion ont été marqués par celui-ci, s’adresse dans ce texte à l’inventeur de l’écologie sociale et du municipalisme libertaire.
Silence a profité du passage à Lyon de Ramon Grosfoguel, sociologue portoricain, enseignant à l’université de Berkeley (Californie) et penseur des études décoloniales, pour recueillir son analyse du conflit mondial en cours au Moyen-Orient. Celui-ci livre un regard inhabituel sur la question. Extraits.
Comment des étudiants se réapproprient-ils les idées issues de l’écologie sociale ? Quelques mois avant l’émergence de Nuit Debout, à partir de la lecture de Murray Bookchin et de textes sur l’écologie sociale, des étudiants en sciences politiques de l’université de Lyon II ont reçu comme consigne, dans le cours de Pinar Selek (1), de décrire leur propre utopie.
Le TAFTA1 est un projet d’accord commercial de grande ampleur négocié discrètement entre l’Union Européenne et les Etats-Unis. Cet accord vise à faciliter le commerce en supprimant les « obstacles réglementaires superflus »2, c’est à dire les normes de protection de la santé, de l’environnement, des citoyens et des consommateurs. Il prévoit également de mettre en place des tribunaux arbitraux qui permettront aux entreprises transnationales d’obtenir réparation chaque fois qu’elles s’estimeront lésées par une décision des pouvoirs publics.