Depuis 2010, le dernier espace maraîcher de Dijon est occupé pour maintenir des zones maraîchères en ville. Aujourd’hui, plus de 80 personnes vivent sur 8 ha, accompagnées par une centaine de jardini·ères et autant de participant·es aux marchés à prix libres. Un « éco-quartier » sans béton.
La coopérative Germinal gère quatre magasins bio dans le département de l’Yonne. Elle est aujourd’hui un exemple dans le monde coopératif du maintien des engagements sur une longue période.
Depuis plus de dix ans, l’association Fruimalin met en place des actions de cueillette et de valorisation des fruits non récoltés, collectant plus de 5 tonnes par an dans l’agglomération dijonnaise.
La manière dont une coopérative autogérée décide de s’organiser est éminemment politique. La preuve avec Diony-Coop, en Seine-Saint-Denis, qui bouscule les idées reçues sur le fonctionnement d’un collectif de plusieurs centaines de personnes.
Coopérateur de Diony-Coop en Seine-Saint-Denis, Jean-Claude Richard apporte quelques conseils pratiques et politiques pour créer une coopérative alimentaire autogérée.
Créé en 1971, Prairial était à l’origine une coopérative de consommation. Elle a fonctionné uniquement avec des bénévoles pendant huit ans. Le temps d’une soirée, d’anciens membres de la coopérative qui a fondé la nouvelle Scop et des salarié·es analysent leur histoire.
L’intérêt porté aujourd’hui à une consommation plus responsable, en particulier en matière d’alimentation, se traduit par un nouvel essor des coopératives de consommation. Jean-François Draperi apporte un éclairage sur leur histoire, qui explore d’autres pistes que les premiers articles de ce dossier.
Depuis le milieu des années 2000, l’Ile-de-France enregistre une forte demande des consommateurs pour de nouvelles AMAP (1), mais il n’y a pas assez de maraîchers pour y répondre, d’où l’idée de créer une couveuse d’activités pour former des jeunes et des moins jeunes aux métiers concernés.
La vente de produits agricoles en circuit court crée bien des emplois, conclut une étude menée dans la métropole rennaise. Ce mode de commercialisation possède aussi la vertu de rendre au producteur son autonomie.
La Calebasse, groupement d’achat local du Gard, a remis en question certains de ses outils informatiques et s’interroge sur la taille à ne pas dépasser pour rester « à taille humaine ».
Les circuits courts de proximité sont à la mode. De plus en plus d’AMAP et de groupements d’achats, créent des réseaux d’approvisionnements alimentaires un peu partout en zone urbaine ou rurale. Les créateurs et les créatrices de cet élan resteront-ils et elles acteurs et actrices de leurs choix ?
Les circuits courts de consommation permettent d’améliorer le lien social entre producteurs et consommateurs tout en réduisant notre empreinte écologique. Agnès Terrieux a étudié leurs impacts sur le travail féminin, entre reconnaissance sociale et labeur domestique invisible.
1982 - 2024 Revue Silence
Silence est membre de la CPML
S!lence est soutenu par non-violence21.
