Le 11 mars 2011, au Japon, un puissant tsunami passe par-dessus la digue de protection de la centrale de Fukushima-Daiichi, déjà fragilisée par un tremblement de terre qui a endommagé les structures et les canalisations de la centrale. C’est le début de la catastrophe. Cet album, réalisé à partir du témoignage du directeur de la centrale devant la commission d’enquête, permet de voir comment des ingénieurs de haut niveau peuvent perdre le contrôle d’une centrale, malgré leur bonne volonté et leurs connaissances. Manquant d’électricité, ils utiliseront les batteries de voitures présentes sur le parking. Manquant de pompes, ils vont mobiliser des camions de pompiers pour essayer de refroidir les réacteurs. Manquant d’eau douce, ils pompent de l’eau de mer... Mais tout est trop lent et, malgré le sacrifice d’une partie du personnel, trois réacteurs explosent au cours des trois jours suivants. La BD ne développe pas la suite (pour le moment). Après avoir vu ces personnes compétentes perdre le contrôle des réacteurs, comment peut-on encore soutenir une telle énergie ?