La « compensation volontaire » des émissions de gaz à effet de serre est un business en plein essor. Mais, outre qu’elle permet de s’acheter à bon compte une bonne conscience, elle relève pour une large part d’une nouvelle forme de colonialisme.
La « compensation volontaire » des émissions de gaz à effet de serre est un business en plein essor. Mais, outre qu’elle permet de s’acheter à bon compte une bonne conscience, elle relève pour une large part d’une nouvelle forme de colonialisme.
Le constat dressé par ce dossier est alarmant. Quelles pistes sont possibles pour sortir collectivement de ces nouvelles formes de colonialisme et ouvrir d’autres relations avec les pays actuellement sous notre domination ?
La pensée1 néolibérale mondialisée, telle une arme de destruction massive guidée par un archaïque thatchero-reaganisme, dont l’unique projet se résume au fameux « laisser faire, laisser aller,Tina »2, tente d’avoir raison de toute autre considération. On bafoue les dimensions humaines, sociales, culturelles, sociétales et environnementales pour satisfaire les exigences de la sphère financière. Alors, pour donner le change, on communique équitable...
Le néocolonialisme est une réalité politique qui s’est imposée, en lieu et place d’une véritable décolonisation, dans les pays des ex-empires coloniaux devenus théoriquement indépendants dans la deuxième moitié du 20e siècle. Le néocolonialisme a affecté surtout les pays de l’Afrique subsaharienne, particulièrement les pays francophones.
Deux citations espacées de presque trente ans permettent de caractériser les échanges économiques entre l’Afrique et les pays occidentaux, au premier desquels la France : « L’agriculture ne sert plus à nourrir les populations, mais à produire des devises »1 ; « Que deviennent ces revenus pétroliers ? Pourquoi la population n’en bénéficie-t-elle pas ? »2. Les biocarburants s’inscrivent dans la suite logique de deux « inventions » majeures du 20e siècle, la révolution verte et l’exploitation industrielle de l’or noir : c’est le miracle du pétrole vert.
On nous parle d’un peuple réfractaire à la modernité, qui nie tout progrès scientifique, enferme ses femmes derrières des cages de tissu et les prive d’éducation, refuse la démocratie et préfère le joug de “traditions” introuvables dans aucun siècle passé. Un peuple qui hait tout étranger ou non-musulman. Pis, un peuple qui se hait tant lui-même qu’il veut s’infliger une vie de privation et de douleur, de maladie et de mort. Ce peuple masochiste, ce serait le peuple algérien.
L’exploitation de migrants dans l’agriculture des Bouches-du-Rhône.
L’obsession anti-immigrés des Etats européens se propage aujourd’hui dans toutes les sphères internationales. Moyens militaires dignes d’un état de guerre, chantage diplomatique et millions d’euros, tout est bon pour transformer les pays du Maghreb, et en premier lieu le Maroc, en gendarmes de l’Europe.
Depuis plus de dix ans, Demba Karyom Kamadji milite pour l’accès à l’eau, à l’électricité et aux soins dans son pays, le Tchad. Dans un contexte de corruption et de répression policière dont le gouvernement français est complice, elle pointe la responsabilité des dirigeants et des industriels dans les (...)
Premier négociant français de vin, propriétaire notamment du groupe Nicolas, Castel est aussi – et surtout – un empire françafricain de la bière et des boissons gazeuses. Mais pendant que le groupe Castel brasse de l’or, les peuples africains trinquent.
Après le Mali, c’est au tour de la Centrafrique de faire l’objet d’envois de troupes françaises pour officiellement protéger les populations. Une version officielle que l’on peut mettre en doute. Nous avons posé quelques questions à Odile Topner de l’association Survie.