C’est par la lutte pour la terre, menée principalement par des Afro-brésiliennes, que s’est créé le Sítio Ágatha, au Nord-Est du Brésil, dans un territoire où presque tout lui était hostile. Cet espace féministe et antiraciste promeut sa propre écologie et agit comme un lieu d’éducation populaire pour la réhabilitation des savoirs et des mémoires de populations afrodescendantes et autochtones, longtemps réduites au silence et criminalisées (1).