La dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin 2024, suivie des élections législatives les 30 juin et 7 juillet, entraîne une remise à zéro de ses activités, avec des conséquences négatives pour certaines des avancées obtenues. C’est le cas concernant la reconnaissance et l’indemnisation des victimes des 210 explosions atomiques réalisées par la France au Sahara algérien et en Polynésie française. En effet, par le truchement d’une niche parlementaire, les député∙es indépendantistes de Polynésie avaient obtenu la constitution d’une commission d’enquête. Celle-ci avait commencé ses travaux le 7 mai 2024.