C’est en 2005 qu’un groupe de jeunes du Trégor, petite région brittophone des Côtes-d’Armor, crée le collectif Ai’ta ! (“allons-y !”). Inspiré par d’autres collectifs désobéissants qui émergent alors en Europe, il met en pratique la non-violence active pour dénoncer les discriminations que subissent la langue bretonne et ses locuteurs. Ai’ta ! souhaite ainsi donner à la seule langue celtique parlée sur le continent toute sa place dans la vie publique.