Auteur d’ouvrages sur la décroissance, Didier Harpagès revient sur le riche héritage du syndicalisme et questionne les difficultés de celui-ci à se transformer pour épouser la nécessaire révolution écologique à mettre en œuvre.
Auteur d’ouvrages sur la décroissance, Didier Harpagès revient sur le riche héritage du syndicalisme et questionne les difficultés de celui-ci à se transformer pour épouser la nécessaire révolution écologique à mettre en œuvre.
Silence a rassemblé des membres des syndicats SUD-Solidaires, FSU et CGT pour discuter de syndicalisme et d’écologie. L’occasion de mettre l’accent sur les perspectives de convergences au-delà des clivages souvent affichés.
La crise climatique, et plus globalement environnementale, remet en cause notre écosystème et modifie déjà les conditions de vie sur notre planète. Pour limiter le réchauffement, nos modèles de production doivent immédiatement s’engager dans un processus de transition radicale.
Depuis 2010, Serge Le Quéau, irréductible militant du syndicat Solidaires dans les Côtes d’Armor, se bat aux côtés d’ouvrièr·es de l’agroalimentaire empoisonné·es par des pesticides.
Les 32 heures, notamment sous la forme d’une semaine de quatre jours, peuvent apparaître comme une innovation sociale allant plus loin que les 35 heures, pourtant largement remises en question. En réalité, elles ont déjà fait l’objet d’une loi par le passé, et de grandes entreprises les ont adoptées.
Alors que les gains de productivité et le chômage de masse qu’ils engendrent appellent à aller plus loin dans le partage et la réduction du temps de travail, le débat sur la question pâtit des contrevérités largement répandues sur les 35 heures.
A Carcassonne, après avoir connu la dérive industrielle et la reprise en main par un fonds de placement, une fabrique de glaces a été rachetée par une partie de ses salariés et continue sous forme de coopérative.
Dans les milieux écologistes et décroissants, on a souvent l’impression que le syndicalisme n’est pas un allié de premier plan pour porter les combats qui nous sont chers. Les syndicats y ont l’image de défenseurs acharnés du productivisme et de l’industrialisme. Les luttes pour la préservation de (...)