Faut-il refuser les éoliennes parce qu’elles sont issues d’une haute technologie ? C’est l’un des — mauvais — arguments que l’on entend du côté des plus extrémistes qui disent s’opposer au nucléaire, mais qui dénoncent surtout les éoliennes.
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Faut-il refuser les éoliennes parce qu’elles sont issues d’une haute technologie ? C’est l’un des — mauvais — arguments que l’on entend du côté des plus extrémistes qui disent s’opposer au nucléaire, mais qui dénoncent surtout les éoliennes.
Lorsque l’éolienne d’Ouessant s’écroule, victime d’une tempête quelques mois après son installation, en 1985, la plupart des technocrates voient la démonstrations que les énergies renouvelables sont à réserver au domaine des écolos-bricolos.
« Au cours des trente dernières années, les chaînes du livre des pays occidentaux se sont orientées vers un modèle globalisé de surproduction, structurellement dépendant de flux mondiaux de papier, de pétrole, d’argent, etc. Une vitesse nouvelle a gagné les mondes du livre. Une vitesse qui est celle de la machine et qui fait perdre sa valeur au temps long de la création et de la lecture. Une vitesse qui donne le sentiment aux artisans du livre d’être de plus en plus enfermé·e·s dans des logiques de flux » (1).
Face à la lame de fond des « villes intelligentes », de « l’agriculture connectée », etc... promues main dans la main par les industries du numérique et par les États, réaffirmons que la transition écologique ne passera pas par le numérique. Critiquer la dérive d’une partie de l’écologie vers le (...)
L’ordinateur est en train de devenir un prolongement du corps, une évidence « naturelle » comme le sont devenues l’eau courante ou l’électricité. Nous courons le risque de ne plus questionner ce qui le rend possible ni ce qu’il coûte, en particulier à l’environnement.
En mai 2011, le premier article de Silence présentant le déroulement initial de la destruction de trois réacteurs à la centrale de Fukushima Daiichi, au Japon, avait pour titre Un cauchemar au ralenti. Le cauchemar se poursuit depuis dix ans dans cette province au nord de Tokyo, comme il se poursuit (...)
Le biorégionalisme est une idée apparue à la fin des années 1960, en même temps que se développait ce qui allait devenir le mouvement écologiste. Mode d’organisation alternatif de la société, il aborde d’abord la question du territoire et de nos échelles d’organisation. La biorégion s’appuie sur l’idée (...)
« Aujourd’hui, aucun médecin n’annonce aux familles ‘votre proche est mort de la pollution de l’air’. Pourtant, derrière des infarctus, cancers ou encore arrêts cardiaques se cache parfois la 3e cause de mortalité en France : la pollution de l’air » affirme France Nature Environnement. Souvent invisibles, (...)