Face aux crises écologiques, nos sociétés de consommation, de confort et de gaspillage peinent à opérer une rupture pourtant vitale pour notre avenir à tous.
Face aux crises écologiques, nos sociétés de consommation, de confort et de gaspillage peinent à opérer une rupture pourtant vitale pour notre avenir à tous.
Dans une version pirate de Retour vers le futur, vous avez peut-être cru entre-apercevoir Georges Pompidou annonçant la relance du nucléaire en France.
Entre le tour de France et les Jeux olympiques, l’arrivée de Lionel Messi et l’avenir de Kylian Mbappé, notre temps de cerveau disponible est mis à rude épreuve. Cette religion du sport spectacle banalise la vacuité d’une émotion intense mais bien vite oubliée, tout en érigeant un patriotisme de pacotille, faisant fi des nombreux messages implicites.
La société du spectacle, tel un moloch insatiable, engloutit les polémiques à un rythme stroboscopique. Elle se nourrit de notre besoin d’émotions intenses en produisant du clash sans lendemain tout en maintenant les prisonnièr·es volontaires que nous sommes dans une torpeur extatique, mélange d’irréalité télévisuelle et d’étranges étrangetés.
Monsieur le président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être, si vous avez le temps…
Faire confiance à la justice de son pays requiert parfois une bonne dose d’inconscience ou d’angélisme. En rejetant le recours d’Agir pour l’Environnement, de la Confédération paysanne et de Nature et Progrès déposé pour tenter d’obtenir la suspension de la réautorisation des insecticides néonicotinoïdes pour le traitement des semences de betteraves, le Conseil d’État a fait montre d’une indépendance toute relative à l’égard du lobby agrochimique.
Loin des belles promesses en matière de lutte pour la sauvegarde des insectes pollinisateurs, le gouvernement a réautorisé la culture de betteraves traitées aux néonicotinoïdes.
Le décès d’un ancien président engendre systématiquement un florilège de louanges qui relève d’une sorte de passage obligé. Un autre automatisme veut que chaque président laisse une trace en donnant son nom à un bâtiment ou un musée. Cet usage « républicain » en dit long sur l’ambition d’une classe politique qui craint l’oubli au point d’inscrire son patronyme dans le marbre (ou plutôt le béton) d’une institution culturelle.