Depuis 20 ans, Longo Maï se mobilise pour la libre circulation des semences paysannes et la réappropriation des savoirs autour des semences, autant dans les instances européennes que les mains dans la terre, dans les jardins et les champs.
Depuis 20 ans, Longo Maï se mobilise pour la libre circulation des semences paysannes et la réappropriation des savoirs autour des semences, autant dans les instances européennes que les mains dans la terre, dans les jardins et les champs.
En 2006, Enric Navarro, paysan bio à Albons, brûlait son champ devant les médias pour dénoncer sa contamination par les OGM environnants. Silence raconte comment, au fil des années, le Catalan a transformé une plaine de monocultures en un espace agroécologique riche en biodiversité.
En Région Bourgogne-Franche Comté, de petits groupes de paysan·nes décidé·es à sortir de l’industrialisation de la semence ont décidé de se réapproprier cet aspect essentiel de leur travail qui leur a été volé. Il faut réapprendre, adapter les semences au climat, retrouver des espèces anciennes, confronter (...)
L’agroforesterie est une manière éminemment écologique de pratiquer l’agriculture ou l’élevage, en les intégrant à leur milieu arboricole ou forestier. Ce livre abondamment illustré de photos et de schémas n’est pas un manuel pratique, mais il offre une perspective très complète sur le sujet. Son auteur, (...)
Cinq histoires de paysan∙nes, avec cinq productions différentes, qui en trois générations se sont lancé∙es dans l’intensif, avec engrais et pesticides, agrandissement des fermes, remembrement, avant de se rendre compte des limites de ces pratiques et qui se sont reconverti∙es à l’agriculture (...)
Pour nourrir le monde, les politiques ont choisi d’aller vers une agriculture faite de monoculture, de pesticides, puis d’OGM. Mais la plus grande part de la production alimentaire mondiale dépend encore de petites fermes qui ne fonctionnent pas ainsi. Ce livre, savant, présente de très nombreuses (...)
La municipalité et les 900 habitant·es de Correns, dans le Var, près de Brignolles, prônent depuis vingt-cinq ans le bio comme une véritable philosophie.
Il y a quarante ans, l’annonce de la fermeture des hauts fourneaux plongeait Longwy dans six mois « d’actions coups de poing », de manifestations massives, de bras de fer avec le gouvernement et le patronat. La lutte pour l’acier et l’emploi échoua, mais des acteurs de l’époque ont continué à vivre pour un idéal, comme Jean-Claude Feite, devenu maraîcher bio.
La question de l’alimentation est au centre du débat public en ce moment. La France vient ainsi de tenir ses États Généraux de l’alimentation à l’automne dernier. Si cet exercice a surtout consisté à évoquer la question du revenu agricole, la question de la durabilité des modes de production a également (...)
En Cisjordanie, le village de Burin subit les assauts et les destructions des colonies israéliennes illégales qui l’entourent. Cela n’empêche pas ses habitant·es de mettre en place des pratiques d’agroécologie inspirantes, dans un esprit de résistance.
« Regardez, j’ai passé ma ferme en circuit court, monté un atelier de transformation, gagné en autonomie ou converti mes productions à l’agriculture bio… Et je m’en sors ! Elle est là, la solution pour l’agriculture, il suffit que tout le monde fasse comme moi ! » Cette fable n’est plus vraie aujourd’hui. Il est urgent de passer à autre chose.
Depuis la première AMAP en France en 2001, 2 200 autres AMAP ont fleuri, auxquelles participent plus de 200 000 mangeu⋅ses et 3 700 paysan⋅nes. Le réseau international Urgenci relie environ 3 millions de personnes dans une quarantaine de pays. Les coordinations des AMAP soutiennent l’installation de nouvelles personnes et la transmission des fermes au moment de la retraite, pour assurer une continuité dans l’activité. Depuis le début, Silence soutient ces démarches solidaires et porteuses de sens autour de l’agriculture paysanne et le lien entre production et consommation. Retour sur 20 ans d’articles sur la question.
Le mois dernier, nous avons attiré l’attention des lecteurs et lectrices sur les freins à l’installation que rencontrent les jeunes (et moins jeunes) agricult·rices potentiel·les. Prix excessif du foncier, surface moyenne des exploitations trop importante, etc. Et nous avons souligné que ces mêmes difficultés ont d’autres répercussions sur l’économie et surtout sur l’environnement.
Les initiatives d’agriculture urbaine se multiplient dans de nombreuses communes. Les défis de se nourrir sainement et localement, de protéger la biodiversité, de créer du lien social et de rapprocher les urbain·es de la nature sont au cœur de cette dynamique portée souvent par des associations.
Spécialiste engagé de l’agroécologie, Marc Dufumier appelle à la révolution agroécologique, seule capable de répondre à un ensemble d’enjeux complexes (alimentation, santé publique, environnement, inégalités Nord-Sud et problèmes migratoires etc.). Comment s’y prendre ? Sa réponse en 10 propositions.
Pedronia, c’est d’abord une ferme où vivent une chevrière et ses bêtes, mais c’est aussi le cœur d’un bouillonnement d’activités et de rencontres grâce à l’association Orhantza (le levain, en basque).