L’écoféminisme est une des racines de la revue Silence, qui affectionne particulièrement des figures comme Pinar Selek ou Vandana Shiva.
Silence a aussi vu son féminisme s’enrichir au fil des années des réflexions décoloniales et de la pensée queer. Alors que nous sortons en décembre 2020 un dossier présentant l’état de nos réflexions sur les liens entre luttes écologistes et luttes LGBTI+, c’est aussi l’occasion pour nous de revenir plus largement sur cette sève de l’écoféminisme qui irrigue la revue depuis longtemps.
La revue Silence a consacré il y a quelques années un dossier aux liens entre féminisme et écologie :
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N°439 « Écologie et féminisme : même combat ? », novembre 2015 La sève commune de l’Écologie et du féminisme Fin novembre 2015, débute le sommet climatique mondial de Paris. Combien de femmes figureront parmi les négociateurs qui comptent ? Pourtant, elles sont souvent en première ligne des victimes du dérèglement climatique (1). Mais elles sont minoritaires parmi les décideurs qui se rencontrent lors des (...)
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N°439 « Écologie et féminisme : même combat ? », novembre 2015 Ecoféminisme ou comment conjuguer écologie et féminisme Malgré la faible présence de l’écoféminisme aujourd’hui en France, les points communs entre le combat écologique et les féministes ont fait partie des préoccupations des féminismes français dès leurs débuts.
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N°439 « Écologie et féminisme : même combat ? », novembre 2015 Femmes, travail et décroissance Allier féminisme et décroissance implique de concilier des exigences qui paraissent à première vue contradictoires : comment accommoder la recherche féministe de l’égalité salariale avec la critique antiproductiviste du salariat ? La revendication de l’accès des femmes au travail productif avec la valorisation, par la pensée décroissante, du travail non marchand ? Un dossier de la revue Moins ! consacré au genre et à la décroissance (1), fait un intéressant tour d’horizon de ces questions.
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N°439 « Écologie et féminisme : même combat ? », novembre 2015 Femmes dans les luttes écologiques L’attention est rarement portée sur le rôle des femmes dans les luttes sociales ou écologiques. Pourtant, non seulement celles-ci prennent part aux luttes mais elles en sont des éléments moteurs. Voyage en compagnie de quelques-unes, dans les années 1970.
Dès 1999, tout un dossier était consacré à l’écoféminisme !
L’écoféminisme irrigue tous les domaines de la pensée :
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N°469 « Alternatives dans la Loire », juillet 2018 Aude Vidal, pour une écologie de combat Le livre Egologie, écologie, individualisme et course au bonheur, d’Aude Vidal lance un pavé dans la mare. Il dénonce la récupération de l’écologie au profit d’une course au bonheur individualiste. L’autrice, militante écologiste, tente en dénonçant ces dérives de redonner corps à la dimension politique de l’écologie.
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N°460 « Les élections municipales à mi-mandat », octobre 2017 Féminisme décolonial et luttes indigènes au Mexique et au Honduras Sabine Masson a effectué un travail de terrain au Mexique et au Honduras avec des collectifs de femmes indigènes en lutte. Cela l’a amenée à critiquer les relations coloniales de pouvoir au sein des politiques de développement et à mettre en lumière des courants féministes qui déconstruisent ces rapports de pouvoir. Entretien
Vous la connaissez sûrement, mais c’est la revue Silence qui a publié il y a quelques années l’affiches « les grandes dates des luttes féministes » !
Ces dates ont été par la suite présentées pour certaines pendant plusieurs années dans nos pages sous la chronique « Dates du féminisme »
Encore des petits doutes sur ce que peut bien être l’éco-féminisme ? On vous conseille cet ouvrage de Jeanne Burgart Goutal...
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N°489 « Kraftwerk : une utopie réalisée ? », juin 2020 Être écoféministe. Théories et pratiques de Jeanne Burgart Goutal L’écoféminisme est un mouvement d’une telle diversité qu’il est difficile à cerner. Cette « nébuleuse » regroupe des approches théoriques parfois très conflictuelles les unes envers les autres, et des pratiques plus diverses encore. C’est dans cet enchevêtrement inextricable que l’autrice s’est plongée (...)
… et des retours concrets d’expériences
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N°484 « Vers des villes sans voitures », décembre 2019 Et 500 Bombes Atomiques se mirent à danser Un week-end chaud et ensoleillé de la fin du mois de septembre 2019, 500 Bombes atomiques se sont rassemblé·es à Montiers-sur-Saulx, tout près de Bure, pour dire non au nucléaire et à son monde. Des centaines de femmes trans, d’hommes trans, de queers, de femmes cis1, de personnes non-binaires réunies au même endroit pour un camp et une marche en mixité choisie, et vers un avenir radieux.
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N°484 « Vers des villes sans voitures », décembre 2019 Un camp climat et agriculture queer ! En septembre 2019, plus de 600 activistes se sont rassemblé·es pour le camp climat Free the Soil à Brunsbüttel (Allemagne) pour bloquer l’usine du géant norvégien des engrais azotés de synthèse, Yara. À quoi ressemblent un camp et une action de désobéissance civile organisés suivant des principes féministes queers ?