Le 4 février 2001, à Aubagne, dans le cadre d’une réunion d’ATTAC autour de la « malbouffe », est présentée l’initiative de Daniel et Denise Vuillon qui autour de Toulon ont mis en place un système de distribution de paniers de légumes, s’inspirant des CSA (Community Supported Agriculture) qu’ils ont vus aux États-Unis.
Cela provoque l’enthousiasme et dès mai 2001, l’Alliance Provence se met en place pour aider à la création d’autres AMAP, Association pour le maintien d’une agriculture paysanne, d’abord en région Provence Alpes Côte d’Azur, puis partout en France.
En 2003, une Charte des AMAP est adoptée et le nom est déposé comme marque déposée. D’autres réseaux régionaux se mettent en place : Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes en 2002, Ile-de-France en 2004.
En février 2004, une première rencontre internationale se tient à Aubagne avec 600 personnes venues de 15 pays : des Teikei du Japon, des CSA des pays anglophones, des ASC (Agriculture Soutenue par la Communauté) du Québec… Ce colloque vois se mettre en place le réseau de solidarité international Urgenci qui fédère ces différents réseaux, prône une agriculture paysanne, la souveraineté alimentaire locale, l’économie solidaire.
En 2006, la région PACA fête sa centième AMAP. En 2008, le réseau AMAP Ile-de-France lance un espace-test d’activités d’activités agricoles, Les champs du possible, pour permettre la formation et l’installation de nouv⋅elles paysan⋅nes.
En 2009, une première réunion nationale des AMAP se tient dans la Drôme qui débouche en février 2010 sur la naissance de MIRAMAP, Mouvement inter-régional des AMAP. La première mission de cette structure va être de constituer un fonds de garantie pour sécuriser les prêts bancaires. Ce projet n’arrivera pas à terme, mais un livre en sortira Une autre finance pour une autre agriculture. Des « cagnottes solidaires » seront mises en place ponctuellement localement.
Après deux ans d’un processus coopératif, une nouvelle charte est adoptée en mars 2014. Cette nouvelle charte permet d’accueillir des fermes non certifiées bio mais respectant les principes de la bio.
Des opérations de solidarité sont également mises en place pour atténuer les aléas de production. Des solidarités sont développées pour permettre l’installation de nouvelles personnes.
Après 20 ans, il y a 2 200 AMAP en France auxquelles participent plus de 200 000 mangeu⋅ses et 3 700 paysan⋅nes. Le réseau international Urgenci relie environ 3 millions de personnes dans une quarantaine de pays.
Aujourd’hui, les coordinations des AMAP travaillent sur différents sujets, en particulier la question de l’installation de nouvelles personnes en lien avec la FADEAR, Fédération des associations de développement de l’emploi agricole et rural ; un autre thème est la transmission des fermes au moment de la retraite, pour assurer une continuité dans l’activité.
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N°503 « Sortir de l’industrie de la fleur », octobre 2021 Les AMAP fêtent leurs 20 ans !
En 2001 naissait en France la première AMAP, Association pour le maintien de l’agriculture paysanne, à Aubagne. Depuis, ces partenariats directs entre paysan·nes et consommat·rices autour de paniers hebdomadaires se sont multipliés. Il existe aujourd’hui des centaines d’AMAP ou de systèmes assez similaires.
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Relocaliser l’alimentation L’épisode de pandémie que nous venons de traverser et sa gestion politique ont invité le spectre du « manque » à pointer le bout de son nez dans notre quotidien, au sein de notre société de surabondance qui nous propose sans relâche de nouveaux biens de consommation. Au niveau alimentaire, notre société (...)
Changer sa manière de consommer, changer la société
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N°452 « Alternatives en Champagne-Ardenne », janvier 2017 Capitalisme rattraperait-il aussi les réseaux d’approvisionnement alimentaire
Les circuits courts de proximité sont à la mode. De plus en plus d’AMAP et de groupements d’achats, créent des réseaux d’approvisionnements alimentaires un peu partout en zone urbaine ou rurale. Les créateurs et les créatrices de cet élan resteront-ils et elles acteurs et actrices de leurs choix ?
Des initiatives inspirantes !
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N°342 « Alternatives : Var et Alpes-Maritimes », janvier 2007 La première AMAP de France
En 2001, pour faire face à des difficultés, Daniel et Denise Guillon créent la première AMAP, Association pour le maintien de l’agriculture paysanne. Depuis, le mouvement a fait tache d’huile et l’on compte des centaines d’AMAP en France.
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N°447 « Alternatives en Seine-et-Marne et Val d’Oise », juillet 2016 Champs des possibles
Depuis le milieu des années 2000, l’Ile-de-France enregistre une forte demande des consommateurs pour de nouvelles AMAP (1), mais il n’y a pas assez de maraîchers pour y répondre, d’où l’idée de créer une couveuse d’activités pour former des jeunes et des moins jeunes aux métiers concernés.
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N°371 « Valse des paniers autour des AMAP », septembre 2009 Alter conso : circuit court, idées larges
Comment articuler les dimensions écologique, sociale, culturelle, économique et politique dans un circuit alternatif de distribution alimentaire à l’échelle d’une grande agglomération ? Tel est le défi relevé par Alter Conso depuis trois ans à Lyon. Une manière de prolonger les expériences des AMAP (1) à une échelle plus vaste, sous une forme coopérative originale.
Miramap, 58, rue Rolin, 69007 Lyon, tél : 06 18 99 77 80, miramap.org
